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ARDA Foundation

Ils ne vont pas à l’école. Le danger est réel.

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Ils ne vont pas à l’école. Le danger est réel.

19.06.2025

L’éducation n’est pas un privilège. C’est un droit fondamental, qui appartient à chaque enfant, partout dans le monde — y compris en Gaza. C’est grâce à l’apprentissage que l’on découvre qui l’on est, comment vivre avec les autres, et comment construire un avenir digne. L’éducation est une graine d’espoir, de résilience, de paix. Et pourtant, aujourd’hui, ce droit est arraché à des centaines de milliers d’enfants gazaouis.

 

La guerre n’a pas seulement détruit des immeubles et des maisons. Elle a détruit les salles de classe, les pupitres, les livres. Aujourd’hui, plus de 658 000 enfants n’ont plus accès à l’enseignement formel. Seul un enfant sur quatre peut bénéficier d’une forme quelconque d’éducation. Près de 90 % des bâtiments scolaires sont gravement endommagés ou entièrement détruits. Et les conséquences vont bien au-delà des murs : plus d’un million d’enfants ont besoin d’un soutien psychologique et social urgent. L’école représentait pour eux un refuge, un rythme quotidien, un espace où ils pouvaient encore rêver. Aujourd’hui, ce refuge a disparu — et avec lui, une partie de leur avenir.

 

Priver une génération entière d’éducation n’est pas seulement une tragédie. C’est un danger. Car un enfant qui ne peut apprendre est un enfant vulnérable. La pauvreté s’enracine plus profondément. La violence devient une tentation. L’extrémisme trouve un terrain fertile là où la connaissance est absente. Une société sans éducation est une société en déséquilibre, incapable de se reconstruire ou de résister à la manipulation. Ne pas agir aujourd’hui, c’est accepter que la prochaine génération soit perdue.

 

Dans l’Islam, le premier mot révélé fut « Lis ». L’appel à la connaissance est un appel à se rapprocher de Dieu. Enseigner et apprendre, c’est répondre à un appel sacré. C’est un acte qui élève l’individu et la communauté vers plus de justice, de miséricorde et d’humanité. Même dans les pires circonstances, les familles en Gaza cherchent encore un stylo, un livre, un enseignant. Elles savent, dans leur cœur, que l’éducation est la seule lumière encore allumée.

 

À la Fondation ARDA, nous croyons que l’éducation est l’acte le plus puissant pour rendre l’espoir et redonner la maîtrise de leur destin aux peuples oubliés. Ce n’est pas un projet d’assistance, c’est une promesse de liberté. L’éducation est au cœur de notre vision. Elle est ce qui permettra aux habitants de Gaza de se relever, de transmettre à leur tour, et de ne plus dépendre de l’aide extérieure pour survivre.

 

Notre objectif n’est pas de maintenir la dépendance, mais de bâtir l’autonomie. La dignité ne naît pas dans l’attente, mais dans la capacité à créer, à contribuer, à choisir. Et tout cela commence par l’éducation. Chaque enfant qui apprend devient un pilier de l’avenir. Chaque classe reconstruite est une victoire contre le chaos.

 

Le temps presse. Le besoin est réel. Les enfants de Gaza n’attendent pas notre compassion — ils attendent une opportunité. L’éducation est le chemin le plus sûr entre la guerre et la paix. C’est notre responsabilité, notre devoir, et notre chance d’agir.

 

À ARDA, nous avons choisi d’agir. Et aujourd’hui, nous vous invitons à le faire avec nous.

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